Comment accélérer les prises de conscience individuelle ou collective ?


Porteur : Cédric A
Facilitateur : Eric avec le soutien de Cyrille
En Cercle Samoan


Prise de conscience de quoi ? Accélérer quoi ? Pourquoi, alors qu'on est dans la décroissance ?
Notion de tache d'huile :
Education populaire ou avec les professeurs.
Temps nécessaire pour la germination
Aller dans des lieux inhabituels pour toucher des publics non demandeurs a priori.
Le ciné-débat.
Pourquoi accélérer ? Témoignage d'une personne qui a pris conscience que c'était sa souffrance qui la poussait à vouloir accélérer et que la joie est plus efficace pour accélérer le changement en l'incarnant.
Notion de travail sur soi.
L â??élévation de conscience appartient à chacun mais n'y aurait-il pas encore autre chose ?
Témoignage : après la projection du film « c'est quoi le bonheur ? » dans une classe de CM2, des changements se sont opérés rapidement car les enfants sont sans filtre, ce sont des éponges.
Notion de besoin de mesurer notre impact :
Parfois les personnes prennent conscience d'une manière différente de nous.
  • Avoir la confiance que ce que je fais est utile.
Il faudrait 20 ans pour changer mais aujourd'hui ce temps serait raccourci notamment par ce que la souffrance serait le meilleur activateur de changement et c'est le cas aujourd'hui.
Dans certaines villes, les élus reprennent à leur compte les actions des colibris avant les élections mais attention à ne pas tomber dans le piège du fonctionnement des politiques, on n'a pas besoin de chef.
On invente un nouveau mode de gouvernance : circulaire, horizontal etc. Le changement se fait petit à petit.
Peut-on utiliser les rouages de l'ancien monde pour arriver à nos fins ?
Frustration face à l'urgence que l'on ressent mais avec le temps on se rend compte qu'il faut donner envie aux autres par la joie.
Quelle est notre posture ?
Comment nous ouvrons-nous à toutes et à tous ? Comment amener des personnes à être en confiance ? Comment on inclut des personnes qui ne sont pas convaincues ?
Danger du militantisme.
On ne s'attache pas aux opinions mais on s'intéresse à la personne. Accueillir les gens là où ils sont.
L'unique voie c'est le coeur, faire du lien.
La devise : inspirer, relier, soutenir s'adresse d'abord à nous-même.
Notion de croissance mutuelle, de laboratoire.
Difficulté face à l'administration pour proposer d'autres choses.
L'artistique est un moyen de partager, de transmettre comme des vidéos sur le net.
Posture de non-prise de pouvoir, lâcher-prise . Prendre le risque de laisser la place comme dans le cercle Samoen.
Notion de stades pour célébrer, arriver à la joie.
Accueillir sa souffrance, se réconcilier avec soi dans l'amour. Grande richesse de cette humilité (humus). On est des semeurs mais aussi des préparateurs de terreau.
Les actions auprès des tours de HLM ou les clowns dans la rue sont des moyens efficaces.
Besoin de ralentir : il y a urgence à prendre le temps.
Que veut-on servir comme fréquence, comme force ?
On peut être dépendant de la posture du donneur ex : les bénévoles des restaus du coeur.
En voulant bien faire, on nourrit le système : si on arrêtait les associations caritatives, le gouvernement serait peut-être obligé de réagir.
On peut rapprocher l'accompagnement de fin de vie aux principes de Colibris : inspirer, relier soutenir.
Colibris : accompagnement de la fin d'un monde pour un monde nouveau ?