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Localiser l'économie


Pourquoi localiser l'économie ?

Après 50 ans d?une globalisation à marche forcée, - avec son cortège d?innovations mais aussi de destructions sociales, culturelles, économiques et environnementales - , au détriment des économies et des communautés locales, un rééquilibrage commence heureusement à se faire jour.
Pour qu?il devienne réalité, il nous faut revoir notre conception de l?activité, des relations économiques et de la richesse ; changer nos grilles d?analyse, partir de la réalité du terrain local et modifier les règles du jeu économique et politique.
Chiffres à l?appui, et contrairement à une fausse croyance largement véhiculée : les petites entreprises, le plus souvent locales, sont globalement plus performantes, rentables et créatrices d?emplois que les grosses...

Deux randonnées ont été organisé le 30 mars 2013


En préparation une conférence sur Bordeaux : L'économie locale vivante

Une soirée de conférence interactive, au cours de laquelle Raphaël Souchier présentera le réseau B.A.L.L.E. et explorera avec la (ou les) autres invités les ressemblances de cette expérience nord-américaine et celles de la région, pour enfin réfléchir aux pistes locales de développement possible d'une économie de réseau.
Conférenciers

Raphaël Souchier, animateur de réseaux de collectivités locales et d?entreprises, nous présente l?expérience nord-américaine du Réseau B.A.L.L.E. et le mouvement de l?Economie Locale Vivante - auteur de "Economies Locales Vivantes. L?Après-Wall Street sera local", préface d'Ervin Làszlò, Editions Eyrolles, Paris,

Un entrepreneur et/ou un élu choisi pour son engagement et son expérience d'activité économique de réseau et son implantation locale.
L'atelier : Comment ensemble rendre notre économie locale plus prospère, résiliente, juste et interconnectée?

Une journée de travail au cours de laquelle, en partant de la situation et des objectifs de chaque participant ou groupe de participants (entrepreneur, réseau d?entrepreneurs, porteur de projet, territoire, etc.), nous travaillerons à faire émerger une vision partagée et des plans d?action sur le thème : « Comment, ensemble, rendre notre économie locale à la fois plus prospère, résiliente, juste et interconnectée ? »

Localiser l'économie et la finance solidaire

Présence d'une redirection vers "PagePrincipale" Pourquoi la finance solidaire ?

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Le jeudi 2 avril dernier, sÂ?est tenu à la Maison Eco-Citoyenne un échange autour de la finance solidaire. Pourquoi aborder aujourdÂ?hui ce sujet ? Nous avons souhaité nous faire questionner au-delà des thèmes habituels de la solidarité, de lÂ?écologie, Â? et aller à la rencontre des différentes voies actuelles de la finance solidaire qui permettent finalement de soutenir nos projets dÂ?avenir. Pour cela, autour de nous se sont réunis huit acteurs locaux, qui nous ont présenté chacun des mécanismes de la finance solidaire. Comme nous aimons réfléchir et créer tous ensemble, ils ont proposé par la suite un défi quÂ?ils ont a relevé aujourdÂ?hui, qui a pu être travaillé en atelier. Voici un petit retour de cette soirée riche en informations !
- Yoann Didier, dÂ?Enercoop Aquitaine et représentant dÂ?Energie partagée, nous a présenté dans un premier temps le mécanisme en investissement capital. Le principe est de réunir les citoyens dÂ?un territoire autour dÂ?un projet afin quÂ?ils en soient les porteurs, en plus dÂ?être les principaux acteurs (consommateurs). Cette société de citoyens ne peut pas être spéculative, doit reposer sa gouvernance majoritairement sur les citoyens et doit respecter des principes éthiques, sociales et environnementales. Le projet est financé à 30 % par des fonds propres soulevés par les citoyens eux-mêmes mais aussi par des partenaires. Il existe des Clubs Collectivités qui peuvent investir ponctuellement dans certains projets. Ainsi, le premier parc éolien citoyen de France a été financé à 30 % intégralement par les citoyens locaux. Les 70% restants sont des fonds de dettes bancaires. Avec le mouvement dÂ?Energie partagée, ce sont 7.6 millions dÂ?euros qui ont été collectés et 4165 collecteurs réunis. Finalement, ce type de financement est un moyen local qui permet à chaque citoyen de faire sa part dans la transition énergétique et dans la finance solidaire.

- Léa Thomassin, co-fondatrice dÂ?Hello Asso, est ensuite venue nous présenter le financement participatif (« crowdfunding »). Il sÂ?agit dÂ?un principe horizontal de financement, qui réunit un très grand nombre de personnes qui souhaitent participer à petit montant à la création dÂ?un projet. AujourdÂ?hui, avec la dynamique dÂ?internet, ce type de financement sÂ?est élargi à grande vitesse : le total des sommes investies double chaque année en France et était de 122 millions dÂ?euros en 2014. Trois formes existent : les campagnes de dons avec contreparties (le citoyen donne une somme dÂ?argent en échange dÂ?une offre proposée, si lÂ?objectif du financement du projet est atteint en fin en campagne) ; les prêts (le citoyen prête de lÂ?argent sous certaines conditions de remboursement ultérieur) ; et les investissements (le citoyen achète des parts dÂ?actions du projet). Pour les porteurs de projet, la démarche du financement participatif est assez simple et de nombreuses plateformes existent. Une campagne doit simplement être bien préparée et suivie tout au long de la période proposée.
Hello Asso est une plateforme de financement participatif dédiée aux associations. Elle permet aux associations une gestion des adhésions en ligne et la création de campagne de financement pour leurs projets ponctuels. Même si lÂ?outil a été conçu pour être intuitif et facile dÂ?utilisation, Hello Asso doit faire face à problème : les sollicitations téléphoniques sont de plus en plus importantes et Hello Asso ne pourra pas faire grandir son équipe aussi vite. Comment alors faire en sorte que les associations nÂ?aient pas besoin dÂ?être autant accompagnées ?
De nombreuses idées pour Hello Asso : Principe dÂ?asso marraine dès lors que lÂ?association a réussi sa campagne de financement elle peut être marraine dÂ?une autre association et lÂ?aider. Les assos marraines seraient alors mises en avant sur le site dÂ?Hello Asso. Une carte de toutes les associations dÂ?Hello Asso. Former des bénévoles à lÂ?accompagnement des associations. Créer un « Club amis de Hello Asso ». Réunir 10 associations qui ont réussi un campagne et faire faires des témoignages vidéos. Faire une vidéo explicative. Les jeunes dÂ?université pourraient également aider Hello Asso.
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- Jérôme Tiquet, du Crédit Coopératif, est venu nous parler de lÂ?épargne éthique et solidaire. LÂ?argent que nous plaçons en banque est chaque jour utilisé dans le monde et le choix de lÂ?agence bancaire reflète lÂ?impact quÂ?il a. Différentes approches existent également au sein de lÂ?épargne éthique et solidaire. Tout dÂ?abord, il existe lÂ?épargne de partage : ce sont des produits bancaires dont une partie des intérêts sont reversés à une association de votre choix, et sont considérés comme un don (déduction dÂ?impôts). Puis, il y a lÂ?investissement solidaire, qui permet dÂ?investir ou de prêter de lÂ?argent à des structures engagées sur des projets à forte utilité sociale. Ces entreprises ne doivent pas être cotées en bourse, sont généralement de petite taille et garantissent leur valeur ajoutée sociale ou environnementale. Le label Finansol permet de distinguer ces produits de finance solidaire. Enfin, lÂ?investissement socialement responsable (ISR) est une autre forme dÂ?épargne éthique et solidaire qui désigne de façon générique des critères extra-financiers, c'est-à-dire Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance, que prennent en compte les investisseurs et qui sont assurés par le label Novethic.
Le défi proposé par Jérôme est comment favoriser lÂ?épargne solidaire auprès des français ?
Les idées ont été nombreuses et axées sur la communication : travailler avec les universités et les jeunes ; faire des entreprises des vecteurs de la communication de lÂ?épargne solidaire ; communiquer concrètement sur les projets qui ont été réalisés.

- Philippe LABANSAT, représentant de la MIEL, Monnaie dÂ?Intérêt Economique Local, est venu nous parler des monnaies locales. La MIEL a été créé en pays libournais, a lÂ?initiative du groupe de transition libournais. LÂ?objectif est de redonner au citoyen toutes les fonctions premières de la monnaie, cÂ?est-à-dire un outil dÂ?échange, de réserve et de liens entre les humains, entre les projets. Une monnaie locale circule sur un territoire précis et se gère par les citoyens eux-mêmes. Elle permet de relocaliser et dÂ?orienter la consommation sur le territoire. Elle permet également la finance de fonds de soutien pour les partenaires et la culture (par prêts sans intérêts). Le défi proposé ce soir était de réfléchir à la création dÂ?un pôle sur Bordeaux pour accueillir la MIEL.
Un groupe de travail en partenariat avec Bordeaux en Transition pourrait être monté afin de structurer cette idée. Développer les supports pédagogiques sur la monnaie locale. Définir le territoire de Bordeaux pour la monnaie. Etablir une charte.

- Audrey Jonas, la NEF, nous a présenté cette coopérative bancaire qui se base sur des produits bancaires très simples : les dépôts (épargne solidaire) et les crédits. De cette façon, lÂ?objectif de la NEF est de conserver un fonctionnement non spéculatif en circuit fermé. Elle finance uniquement des projets de circuits courts qui respectent des critères de développement durable. Cependant, lÂ?année dernière seulement deux projets ont été financés. Le défi a relevé ensemble est de trouver des solutions pour que plus de projets puissent trouvés un financement auprès de la NEF.
Rassembler tout dÂ?abord les sociétaires de la Gironde. Une communication locale sur la NEF est de plus nécessaire.

- Alison Renaudat-Lafarge, de la CARAC Mutuelle dÂ?Epargne Retraite, nous a parlé de lÂ?assurance vie solidaire. Cette approche de la finance permet également au sein de la mutuelle dÂ?épargner avec éthique, en donnant 1% de chaque versement à des associations de solidarité partenaires de la mutuelle. En autre, cela nous permet à la fois de prévoir nos aléas de la vie et de donner du sens à notre épargne. Le défi de Â? est de faire grandir cette démarche auprès des citoyens et de donner donc plus de visibilité à lÂ?assurance vie solidaire.
LÂ?atelier a proposé plusieurs idées axées sur la communication : une communication auprès des jeunes ; la CARAC pourrait se rapprocher des mouvements citoyens ; Augmenter le nombre dÂ?associations bénéficiaires des dons ; SÂ?investir sur les réseaux sociaux ; Privilégier une communication locale de proximité.

- Amélie Bourquard, dÂ?Aquitaine Active, nous a présenté son association qui permet à des projets « hors du commun » de voir le jour, et cela grâce à lÂ?accompagnement de lÂ?association et aux partenariats bancaires. Les financements sont alors réalisés à la fois avec des fonds publics et avec de lÂ?épargne salariale solidaire. Cette épargne salariale solidaire est aujourdÂ?hui obligatoirement présentée par les chefs dÂ?entreprise auprès des salariés. Son défi est de réussir à sensibiliser plus dÂ?entreprises à faire la promotion de cette épargne salariale solidaire au sein de leur équipe et de rendre les salariés acteurs de la finance solidaire.
Voici quelques réponses : Agir auprès des syndicats au sein des entreprises ; Inciter les entreprises à parler de lÂ?obligation quÂ?elles ont de proposer des produits dÂ?épargne solidaire ; faire des organismes bénéficiaires dÂ?AA des ambassadeurs de lÂ?épargne solidaire.

- Véronique Bauget, de Terre de Liens, nous a fait le lien entre finance solidaire et agriculture, notamment grâce à la Foncière de Terre de Liens, qui permet de lier des citoyens actionnaires et des futurs agriculteurs. En effet, le citoyen qui a envie dÂ?investir dans lÂ?achat de fermes et de terres peut sÂ?associer à cette Foncière qui va transmettre lÂ?argent aux paysans souhaitant sÂ?installer et acheter des terres. En sept ans, ce sont ainsi 39 millions dÂ?euros et 9000 citoyens actionnaires, 100 fermes et 25 projets engagés en France. Son défi concerne le site de Fougeras au nord de lÂ?Aquitaine, avec un corps de ferme de 350 m2 et 25 ha de terres, qui est en cours de financement et pourrait permettre dÂ?installer un jeune couple et dÂ?avoir un maraicher de proximité. La collecte de fonds se fait actuellement difficilement et Â? souhaite réfléchir ensemble pour réussir à faire naitre ce projet.

- Yoann Didier est revenu nous parlé dÂ?Enercoop qui est une coopérative, fournisseur dÂ?électricité dÂ?origine 100% renouvelable. Enercoop est née afin de décentraliser le marché de lÂ?énergie, et de permettre aux citoyen de se réapproprier cette production, en misant sur le 100% renouvelable. Comme toute coopérative dÂ?intérêt collectif, la gouvernance de la société est descendue au niveau du citoyen et elle est sans but lucratif. Cette coopérative achète localement de lÂ?énergie renouvelable et la revend localement aux citoyens, permettant ainsi de valoriser la logique du circuit cout et dÂ?avoir une meilleure efficacité du réseau. CÂ?est à la fois un circuit court écologique et social, puisquÂ?Enercoop dÂ?engage sur des emplois locaux non délocalisable. Le défi de Yoann pour la soirée est de faire valoriser un nouveau projet de méthanisation dans la région et de la faire financer.
LÂ?atelier a permis de mettre en lumière que la visibilité dÂ?Enercoop serait plus grande avec une pédagogie développée sur les avantages que chacun peut trouver en investissant dans de tels projets. Un besoin de davantage dÂ?explications sur le réseau et le fonctionnement des énergies.
Les contacts :
Enercoop Aquitaine
Energie Partagée
Hello Asso
Crédit Coopératif
Aquitaine Active
Mutuelle Carac
Monnaie Locale : La Miel
Terre de Liens
La Nef

Pourquoi localiser l'économie ?

Comment construire ensemble une économie locale vivante ?

Depuis la soirée de conférence interactive de 2013 (Telecharger le fichier de la rencontre (0.2MB) ), au cours de laquelle Raphaël Souchier présenta le réseau B.A.L.L.E. et le mouvement de lÂ?Economie Locale Vivante, nous explorerons avec des entrepreneurs locaux les ressemblances de cette expérience nord-américaine et celles de la région, pour enfin réfléchir aux pistes locales de développement possible d'une économie de réseau.
  • Raphaël Souchier, animateur de réseaux de collectivités locales et dÂ?entreprises - auteur de "Economies Locales Vivantes. LÂ?Après-Wall Street sera local", préface d'Ervin Làszlò, Editions Eyrolles, Paris,

Deux à trois fois par an nous retrouvons ces entrepreneurs lors de moments "apéro-réso" durant lesquels nous travaillerons à faire émerger une vision partagée et des plans dÂ?action sur le thème : « Comment, ensemble, rendre notre économie locale à la fois plus prospère, résiliente, juste et interconnectée ? »
Telecharger le fichier flyer_eco_locale_VF.pdf (0.2MB)
image responsab.jpg (0.2MB)
consommer local et responsable

Après 50 ans dÂ?une globalisation à marche forcée, - avec son cortège dÂ?innovations mais aussi de destructions sociales, culturelles, économiques et environnementales - , au détriment des économies et des communautés locales, un rééquilibrage commence heureusement à se faire jour.
Pour quÂ?il devienne réalité, il nous faut revoir notre conception de lÂ?activité, des relations économiques et de la richesse ; changer nos grilles dÂ?analyse, partir de la réalité du terrain local et modifier les règles du jeu économique et politique.
Chiffres à lÂ?appui, et contrairement à une fausse croyance largement véhiculée : les petites entreprises, le plus souvent locales, sont globalement plus performantes, rentables et créatrices dÂ?emplois que les grosses...

Deux randonnées ont été organisées le 30 mars 2013 à la rencontre des acteurs de l'économie locale
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